24 juin 2007
Mes références...
Autodidacte passionné, peintre de loisirs inspirés, j'ai choisi "d'encrer" mon regard dans la peinture -matière. Mes références-recherches me lient au passé comme à l'immédiateté de la perception et de la vie.
Expositions : quelques dates récentes
EXPOSITIONS PERSONNELLES :
2015 Galerie ANTI REFLETS Nantes
2014 La Romanerie & Dynasties Chine, St Barthélémy d'Angers
2014 Arteva Galerie Café des Négociants, Rezé Arteva
2013 Galerie LE RAYON VERT, Nantes
2012 ARTEVA, Eglise romane de Sallertaine (85300)
2011 Galerie ANTI REFLETS, Nantes
2011 CHATEAU DE LA MORINNIERE , Rezé
2010 ARTEVA, Maison de L'Avocat , Nantes
2010 Galerie LE RAYON VERT , Nantes
2008 Galerie L’OUROBOROS, Nantes
2007 ACTELIEU, Nantes
2007 LA SANGUEZE (chez François Fixot), Le Pallet
2006 Festival « JAZZ SUR LIE », Le Pallet
EXPOSITIONS COLLECTIVES :
2015 Le Carrousel - AWEN - Rennes
2015 Château des Pères - AWEN - Piré sur Sèche
2014 ARTEVA, "Tous les chats sont gris", Café des Négociants, Rezé
2014 Galerie ANTIREFLETS - Nantes
2013 Galerie ANTIREFLETS - Nantes
2013 ARTEVA, "Ambiance... et chambre à part" - Nantes
2013 REVES 20/20 (exposition caritative - Bénédicte Gheerbrant) , Maison du Chapitre, St Marie-sur-Mer
2013 LES AMIS DE L'ART - XVè biennale - Nantes
2012 ARTEVA, "Tous les chats sont gris", Café des Négociants, Rezé
2011 Galerie ANTIREFLETS, Nantes
2011 ARTEVA, "Ambiance", Café des Négociants, Rezé
2011 ARTEVA, "Inaugurale", Café des Négociants, Rezé
2011 Galerie LE RAYON VERT, "Détournement", Nantes
2011 ARTEVA, «L'Art au château de la Joue», Fay de Bretagne
2011 Galerie LE RAYON VERT, "Détournement", Nantes
2010 ARTEVA, L'Orangerie du Jardin des Plantes, Nantes
2010 « LA FORGE», Montjean S/Loire
2010 Galerie LE RAYON VERT, «...des histoires », Nantes
2009 ARTEVA, « Un soir ...deux jours », Nantes
2009 Galerie LE RAYON VERT, « L'Utopie », Nantes
2009 L'ATELIER – LE CLOU N° 7- LES AMIS DU MUSEE, Nantes
2009 Galerie L'OUROBOROS, Nantes
2008 ARTEVA, « Les Arts Papier », Nantes
2008 Galerie L'OUROBOROS, Nantes
2008 ART COGNITO, Reze
Roland Le Clanche-Desprez
Peintre autodidacte
Né le 19 /04 /1961
Painting has gradually set itself into my life within these twenty years from an occasional practise to
eventually a daily vital activity. I definitely can no longer live without painting.
In this practise no frontier has ever emerged between real lanscape – harbours and beaches, jetties
or rocks – and inner landscape. But I don't think any more that landscape can just be 'un état d'âme'.
I know there is no distinct gap between dream and reality, both ever intertwined.
Je suis venu à la peinture en suivant une sorte de pente naturelle s'étalant sur 20 ans. En passant
d'une pratique occasionnelle à l'exercice quotidien de la peinture, un équilibre de vie autour de cela
s'est installé. Je ne peux plus m'imaginer vivre sans cela.
Je travaille sur le paysage sans avoir pu tracer la frontière entre paysage réel – celui dont on peut
dire c'est la jetée du port de X, c'est à 2 Km de Z - et paysage intérieur. Mais je ne pense plus qu'un
paysage ne soit autre chose qu'un état d'âme et qu'il n'y a pas de véritable distinction entre rêve et
réalité.
...Roland Le Clanche-Desprez est un paysagiste élémentaire, un peu alchimiste : il prend de l’air, de
l’eau, ou bien du feu, de la terre, les mêle selon diverses combinaisons, et laisse opérer de subtiles
métamorphoses.
Il laisse les matières s’évaporer, se dissoudre, se calciner, ou caraméliser ...
Parfois la peinture saigne : c’est alors le paysage intérieur d’une blessure mentale. Humeur noire du
goudron (la mélancolie ?) mêlée au sang, - mais soulevée par un souffle d’air, de la neige vole,
poudreuse, allège l’espace, aère la souffrance...
( Jean-Marie Gérard )
...Roland L.C.D is a landscape painter at heart together with an alchemist : he blends air, fire, water
and earth into infinitely varied combination through subtle metamorphosis.
Under his hand matter evaporates, dissolves, calcinates... Paint will sometimes bleed, thus hinting at
some secret wound of our inner landscape. Dark melancholy melts tar and blood and suddenly
lightens, blown into snow drifts or dawn and the suble dramatisation of light...
( Jean-Marie Gérard )
(And there may loom some mysterious shape, blurred human figure.)
( Jean-Marie Gérard )
PAYSAGES SUBTILS
Roland Le Clanche-Desprez est un paysagiste élémentaire, un peu alchimiste : il prend de l’air,
de l’eau, ou bien du feu, de la terre, les mêle selon diverses combinaisons, et laisse opérer de
subtiles métamorphoses.
Il laisse les matières s’évaporer, se dissoudre, se calciner, ou caraméliser ...
Parfois la peinture saigne : c’est alors le paysage intérieur d’une blessure mentale. Humeur noire
du
goudron (la mélancolie ?) mêlée au sang, - mais soulevée par un souffle d’air, de la neige vole,
poudreuse, allège l’espace, aère la souffrance.
Parfois la blessure semble se refermer - cicatrise : quelques traces de sang restent, l’humeur noire se
résorbe, la neige fond. Le ciel s’emplit d’une aurore boréale.
Un autre paysage est comme un champ volcanique dont la matière noire calcinée ferait fondre la
neige … Pourtant sous la couche blanchâtre, on devine des braises roses…
Tel autre, sous la fraîcheur azurée du ciel, est devenu mélange de chocolat noir et de crème fouettée,
l’onctueux de la crème adoucissant le corsé du chocolat.
Le peintre aime la mer, ses plages de sable fin, ou ses côtes rocheuses : rocs noirs poreux
qu’oxygènent les remous de l’eau, la limpidité des courants, l’écumeuse ébullition du flux et du
reflux. Et son art transmute les éléments, devenus peinture subtile.
Certains empâtements de matière, - terre brûlée, bruns, noirs, et blancs, - contrastent avec la
douceur homogène de ce qui semble être du sable … Et là, fouettée par le reflux, mousse et rejaillit
l’écume blanchissante des vagues.
Le noir est une couleur, comme l’ont montré Vélasquez et Manet. Surtout quand le rehausse la
couleur blanche, plumes de cygne duveteuses tombées sur du goudron.
Mais le gris du crépuscule est si doux, teinté de roses éteints.
Parfois le minéral apparaît dans toute sa dureté, comme cette montagne de basalte sculpté se
découpant sur la brume dans laquelle on discerne plus loin la fine silhouette d’une plus grande
montagne, noyée dans la vaporeuse blancheur.
Cet alchimiste obtient des bleus clairs très lumineux, comme l’azur du ciel quand il a neigé sur des
montagnes. Ces bleus turquoise semblent émerger du givre, qui laisse entrevoir des roses d’aurore,
des bleus nocturnes.
Parfois la dramatisation de la lumière (qui rappelle certains paysages à l’encre de Victor Hugo)
découpe la profondeur de l’espace en plans seulement silhouettés, compose un lieu onirique
accidenté, impénétrable, et mystérieux.
Il opère aussi une coupe dans le sol, avec au-dessus une mince bande de ciel bleu. Cette coupe
présente la pulpe de la terre, où l’on discerne comme des cavités rougies par des traces de sang, ou
bien encore un mystérieux dessin, contour clair évoquant quelque figure préhistorique, - ou quelque
fantaisie géologique d’ordinaire profondément enfouie …
Comme les empreintes particulières qui marquent une sensibilité profonde.
Roland Le Clanche-Desprez exalte les quatre éléments.
Jean-Marie Gérard (2007)
Publicité
Publicité
Commentaires
S